Marc Molk est né en 1972 à Marseille.
Il vit et travaille à Paris.
Peintre et écrivain, il développe une œuvre où ces deux disciplines se répondent et mêlent autobiographie et fiction.
En 1997, après des études littéraires, Marc Molk obtient un DEA en Esthétique et en Philosophie de l’art, à l’Université de la Sorbonne (Paris). Son mémoire, sous la direction d’Anne Moëglin-Delcroix, s’intitule Techniques du réalisme dans la peinture contemporaine. Il entreprend ensuite, sous la direction de Michel Haar, la rédaction d’une thèse — inachevée — sur La fonction phénoménologique de la représentation picturale.
En 2006 paraît Pertes humaines, son premier roman, aux éditions Arléa.
Il participe dans les années qui suivent à plusieurs expositions collectives.
En 2010, il fait partie des finalistes du Prix International de Peinture de la Fondation Guasch Coranty. Il expose au Centre d’art Tecla Sala de Barcelone.
En 2010 toujours, il fait partie de l’exposition Archichaos, en compagnie de Théo Mercier, Lucien Murat et d’autres artistes français, à la galerie Rove Project, à Londres. Puis la Galeria dos Prazeres lui consacre une exposition personnelle à Madère.
En 2011, Arte l’invite à propos de son tableau Le stade du Vel’d’Hiv’ à s’exprimer sur la représentation de la Shoah en peinture.
En 2012, il participe au 57ème Salon de Montrouge. Une exposition personnelle lui est consacrée à la galerie Da-End à Paris.
2012 voit également la publication d’une monographie consacrée à sa peinture, intitulée Marc Molk : Ekphrasis, publiée aux éditions D-Fiction & Label hypothèse. Le lancement de ce catalogue, qui met en regard tableaux et textes d’écrivains, a lieu à Artcurial.
En 2013 paraît le roman La Disparition du monde réel, dans la collection Qui Vive, aux éditions Buchet/Chastel.
En 2014 paraît Plein la vue, la peinture regardée autrement, recueil de textes très personnels à propos de trente tableaux de toutes époques admirés librement, aux éditions Wildproject. Le lancement du livre a lieu à Paris au Musée de la Chasse et de la Nature.
Les 30 et 31 octobre 2014, il participe au colloque La Fabrique de la peinture qui se tient au Collège de France, aux côtés de Jeff Koons, Anne Neukamp, Damien Cadio, Jules de Balincourt, Eva Nielsen, Hernan Bas, Chéri Samba, Thomas Lévy-Lasne, Ida Tursic & Wilfried Mille, Gregory Forstner, Glenn Brown et Amélie Bertrand. Sa communication a pour titre « La raison sentimentale ».
En 2015, Arte consacre un film à son travail de peintre et le magazine L’Oeil l’inclut dans la sélection de son numéro de février intitulé « Qui sont les peintres de demain ? ».
En 2016, il expose en compagnie de Chéri Samba et Kimiko Yoshida à la galerie Marguerite Milin.
« L’Instance de la lettre » présente pour la première fois dans leur ensemble ses calligrammes. Réalisés pour la plupart à partir de textes classiques ils prennent des formes sophistiquées de squelettes et de sexe.
En 2017, il expose à Berlin et Paris. Il commente dans « Le Triomphe des images », un film de Jérôme Prieur consacré à l’art roman, les fresques de Vic le Nohan aux côtés de Jean Wirth (Université de Genève), Patrick Boucheron (Collège de France), Jérôme Baschet (École des Hautes Etudes), Cécile Voyer (Université de Poitiers).
En 2018, il réalise plusieurs performances, entre autre lors du festival « Extravadance » au Centre Pompidou. Plusieurs de ses calligrammes sont inclus dans « l’Anthologie de la poésie érotique contemporaine » publiée aux éditions Classiques Garnier.
En 2019, il expose au Musée des Beaux-Arts de Limoges en compagnie entre autre de Charles Beaudry, François Mendras, Ida & Wilfried Mille.
En 2020, il expose au Musée de la Vie Romantique à Paris au sein de l’exposition Coeurs. Cette exposition consacrée au romantisme dans l’art contemporain réunit des oeuvres de Martine Aballéa, Pilar Albarracín, John M. Armleder, Gilles Barbier, Ronda Bautista, Sophie Calle, Hsia-Fei Chang, Delphine Coindet, Jim Dine, Jacques Halbert, Oda Jaune, Ouka Leele, Philippe Mayaux, Annette Messager, Marc Molk, Mrzyk & Moriceau, Claude Nori, Vincent Olinet, Jorge Orta, Jean-Michel Othoniel, Françoise Pétrovitch, Pierre et Gilles, Sarah Pucci, Agatha Ruiz de la Prada, Niki de Saint Phalle, Ida Tursic et Wilfried Mille, Luise Unger, Winshluss.
Toujours en 2020, la galerie Marguerite Milin lui consacre une exposition personnelle intitulée Pour le meilleur et pour le Pire. L’exposition présente de nombreux calligrammes accompagnés de grandes peintures, à l’instar du Musée de la vie Romantique qui a choisi lui aussi, en exposant deux tableaux et un calligrammes, de présenter le travail de Marc Molk dans sa dimension « rapsodique », à savoir dans sa variété de mediums.
François Salmeron écrira à propos de cette exposition dans Le Quotidien de l’Art : « Elle sonde dans toute leur complexité les méandres du coeur et du tragique amoureux entre poésie, fantaisie, visions hermétiques et allégoriques.
En 2021, il curate l’exposition « Ils ont dit oui » qui rassemble 30 peintres de la scène contemporaine française dont Philippe Mayaux, Marlène Mocquet, Antoine Carbonne, Eva Nielsen, Mireille Blanc, Vincent Olinet, Karine Rougier, etc.
La même année, son exposition personnelle intitulée « Amourette » à la galerie Marguerite Milin présente un ensemble de peintures en rupture totale avec son style précédent. Déployant une esthétique d’emblèmes, exclusivement réalisées sur des tondos, elles traitent toute de la question amoureuse en travaillant à reformuler la figure de nos jours méprisée et démagnétisée du cœur.
Cette nouvelle peinture est présentée à ART PARIS.
En 2022, il participe à plusieurs expositions collectives dont « SALO X», curatée par Laurent Quenéhen et « Fleurs de peaux » à la Galerie Meyer.
Il curate également l’exposition « La Pyramide de Ponzi » qui rassemble 40 peintre de la scène contemporaine française dont Françoise Pétrovitch, Amélie Bertrand, Mathieu Cherkit, Romain Bernini, Robert Devriendt, Jean-Luc Blanc, Hugo Capron, Raphaëlle Ricol, Katia Bourdarel, Laurent Proux, Elene Shatberashvili, Élodie Lesourd, etc.